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Pour infuser la RSE dans votre entreprise/collectivité, profitez de la Journée mondiale de l’Eau.

De l’impact environnemental du numérique sur la consommation d’eau douce.

La Journée mondiale de l’eau est une journée internationale instituée par l’organisation des Nations unies. Proposée dans l'Agenda 21 au cours du sommet de Rio en 1992 et adoptée le 22 février 1993 par l'Assemblée générale des Nations unies, elle se célèbre le 22 mars de chaque année avec des thèmes différents.

Son principal objectif est d'attirer l'attention sur l'importance de l'eau douce et de plaider pour la gestion durable de cette ressource naturelle. Il s'agit de lutter contre la crise mondiale de l'eau, en appui à l'Objectif de développement durable (ODD) 6 : eau et assainissement pour tous d'ici 2030.

Le numérique consomme de l’eau à des niveaux variables selon les segments concernés et les étapes de leur cycle de vie. L’eau doit être prise en compte dans les stratégies de réduction d’impact, compte tenu des enjeux du réchauffement climatique et des activités humaines.

Si l’on se réfère aux événements climatiques récents, la sécheresse à Taiwan en avril 2021 a impacté la fabrication des semiconducteurs qui nécessite des volumes d’eau considérables.

L’extraction des matières premières implique une grande quantité d’eau. Pour un usage en France, la phase d’extraction et de fabrication des équipements numériques représente jusqu’à 80% des impacts en tenant compte de différents indicateurs environnementaux. L’extraction/fabrication d’un ordinateur de 2 kilos nécessite par exemple 800 kilos de matières premières et 1,5 tonne d’eau.

La consommation en eau des Data centers. Les serveurs stockant nos données dans les datacenters produisent beaucoup de chaleur et doivent donc être refroidis. La climatisation est gourmande en eau, même si de nouvelles techniques réduisent cette demande. Il existe des solutions pour limiter la consommation énergétique liée au refroidissement. La technique qui consiste par exemple à réutiliser l’air extérieur afin de réduire la température au sein des bâtiments lorsque les conditions météorologiques le permettent. L’utilisation de l’eau pour refroidir les serveurs peut également avoir des conséquences négatives importantes sur l’environnement immédiat du centre de données : risque de stress hydrique, c’est-à-dire de pénurie d’eau potable, notamment en période de sécheresse, même en France métropolitaine.

Bon à savoir : l’American Society of Heating Refrigeration and Air Conditioning Engineers - ASHRAE - a créé la certification ASHRAE qui atteste qu’un centre de données utilise du matériel qui peut continuer à fonctionner à des températures élevées, ce qui réduit considérablement les besoins en refroidissement et donc la consommation d’eau et d’énergie.

Exemple de l'action de Microsoft sur ses datacenters pour renverser (un peu) le cours des choses Microsoft veut économiser drastiquement sa consommation d'eau (gameblog.fr).

 

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