📉 Quand l’IA nous rappelle les leçons non apprises du numérique
En 1987, l’économiste Robert Solow ironisait : « On voit les ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité. »
40 ans plus tard, l’histoire se répète avec l’IA générative.
Pire : les données montrent qu’elle ralentit les experts, échoue dans 95 % des cas en entreprise (MIT/BCG, 2025), et sape nos objectifs climatiques (Shift Project, oct. 2025).
Pourtant, États et géants tech accélèrent, portés par un narratif aussi puissant qu’inquestionné : « L’IA va tout révolutionner. » Et si cette révolution était un leurre ?
Selon l’étude METR 2025 (Menlo Economics & Technology Research) :
Pourquoi ?
« C’est comme donner un GPS à un pilote de rallye : ça peut aider pour les virages simples, mais ça le ralentit dans les sections techniques. » — Tech lead interrogé par METR (2025)
Question clé : Si même les experts sont ralentis, quel est l’intérêt pour les non-spécialistes ?
L’étude « The GenAI Divide: State of AI in Business » (MIT Sloan + BCG) révèle que : 95 % des projets d’IA générative en entreprise n’ont aucun impact mesurable sur la rentabilité ou les opérations.
« La plupart des organisations dépensent des millions dans des POCs (Proof of Concept) qui ne dépassent jamais le stade expérimental. L’IA générative est devenue un jouet pour les directions innovation, pas un levier business. » — Rapport MIT/BCG (2025)
Cause d'échec | % des cas | Exemple concret |
Manque de stratégie claire | 40-45 % | Une banque lance un chatbot IA… sans savoir quel processus client il doit améliorer. |
Données de mauvaise qualité | 30-35 % | Un retailer veut prédire ses ventes, mais ses données historiques sont truquées. |
Surcomplexité technique | 20-25 % | Une PME développe un modèle maison pour analyser des emails… alors qu’Hugging Face propose des solutions clés en main 100x moins chères |
IA washing & usages gadgets | Non quantifié | Une collectivité déploie un générateur de comptes-rendus IA… que personne ne lit. |
« On a dépensé 1,2 M€ pour automatiser nos rapports avec un outil d’IA générative. Résultat : 3 personnes sur 500 l’utilisent. Le reste préfère Excel. » — DSI d’un groupe CAC 40 (témoignage anonyme, MIT/BCG 2025)
« L’essor de l’IA rend les objectifs climatiques inatteignables. »
Les chiffres qui font peur :
« On nous vend une IA "propre" parce que les datacenters sont alimentés en renouvelable. Mais si on double la consommation tous les 2 ans, même du 100 % solaire ne suffira pas. C’est comme dire qu’une voiture de 500 chevaux est écologique parce qu’elle roule à l’éthanol. »
Les arguments fallacieux des géants tech :
Exemple concret : Microsoft a annoncé que son partenariat avec Mistral AI serait « climatiquement responsable ». Pourtant, l’entraînement d’un seul modèle comme Mistral Large émet autant que 1 000 vols Paris-New York (étude Code Carbon).
Piste d’action | Exemple concret | Impact potentiel |
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1. Appliquer le principe de précaution numérique |
|
,90 % d’émissions liées à l’entraînement. |
2. Privilégier les modèles légers |
|
,90 % d’énergie consommée. |
3. Exiger des preuves d’impact |
|
Éviter 80 % des projets inutiles. |
4. Former aux "alternatives low-tech" | Ateliers « Désintoxication IA » :
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,80 % de coûts et de CO₂. |
5. Militer pour une régulation ambitieuse |
|
Transparence et responsabilité. |
L’histoire des technologies est jonchée de promesses non tenues :
L’IA générative risque de suivre le même chemin :
Mais il y a une différence : Cette fois, le coût de l’échec ne sera pas seulement financier. Ce sera climatique.
🔹 Dans votre entreprise : Avez-vous audité l’impact réel (et pas seulement perçu) de vos outils IA ?
🔹 En tant que citoyen : Soutenez-vous des associations comme The Shift Project ou GreenIT.fr ?
🔹 En tant que pro du tech : Osez-vous dire « non » à un projet IA quand une solution simple suffirait ?
👇 Partagez vos retours en commentaire (linkedin), surtout si vous travaillez sur des projets d’IA sobres et utiles ! Je les ajouterai à cet article pour montrer que des alternatives existent.
Note : Cet article n’est pas un rejet de l’IA, mais un plaidoyer pour une adoption responsable.
Comme le disait Amara D. Law : « Nous surestimons toujours l’impact d’une technologie à court terme… et nous sous-estimons son impact à long terme. »
À nous de faire en sorte que l’impact long terme de l’IA ne soit pas une catastrophe.
Question finale : Et vous, dans votre domaine, avez-vous observé des cas où l’IA a réellement amélioré la productivité… ou au contraire ajouté de la complexité ?
(Je compilerai vos retours pour un futur article !) 🚀
ℹ️ Ce article a été rédigé avec l’appui de IA (Ollama+Gemma3n, Mistral et Perplexity)